Les musiques électroniques ne sont pas un genre mais un vaste continent et la diversité des styles peut décourager la personne qui voudrait connaître le sujet. Certains utilisent le terme d’électro pour ne plus dire le mot techno qui leur parait ringard, alors qu’il s’agit toujours de techno et de technivals qui ne désemplissent pas. Par contre une trouve une rubrique musicale électro sur les plateformes de streaming et il s’agit de David Guetta et consorts.
La première forme de musique électronique de danse que j’ai entendu à la fin des années 90, c’est la house. Et cette musique m’intriguait par son minimalisme. Je n’avais pas connu les raves et j’habitais sur Paris. La house était inhabituelle par rapport à toutes les musiques que j’avais entendues précédemment et c’était quelque chose de nouveau. J’ai eu envie d’en savoir plus et je me suis mis à la recherche de disquaires et de lieux où on pouvait en entendre tout cela. Il y avait alors un rayon musiques électroniques chez le disquaire du quartier latin Gibert qui présentait cela de manière exhaustive et abordable pour qui n’était pas DJ. Les DJ, on pouvait les entendre en club ou dans des bars, et dans les free parties, et pendant plusieurs années je m’en suis mis plein les oreilles. Mes gouts m’ont porté vers la Drum’n’Bass britannique mais aussi française de Willyman et Elisa Do Brasil. Mon travail m’a amené à l’électro-Goth et le style que j’ai le moins aimé est la techno trance. J’ai entendu aussi beaucoup (beaucoup trop) de hardtek ce qui fait que je me tourne aujourd’hui vers des choses plus softs et finalement vers la house.
On a vu également à cette époque le dub issu du reggae intégrer les musiques électroniques et se mélanger à la drum’n’bass et le techno.
Voilà pour ce qui est des musiques de danse car il y a aussi les musiques de relaxation et la musique industrielle qui est ce que j’ai entendu de plus déconcertant mais qui m’a fait travailler l’écoute.